LA VUE DIRECTE
Un Art du Comportement et de l’Action
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Soyons très clair ! Inutile de perdre son temps en rêves.
Que veux-tu ?
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Veux-tu
Une vie SANS peur, SANS doute, et SANS crainte
TE savoir aimé et protégé ?
Voilà ce que je peux TE montrer et TE communiquer.
LA VRAIE VIE ?
DANSER avec cette INTELLIGENCE primordiale existant dans chacune des cellules de TON CORPS.
TOUCHER cet AMOUR sans limite où le nom même de souffrance n’existe pas :
C’est possible car nous sommes PARFAITS à l’origine.
Seule l’évolution humaine a installé un voile devant cette compréhension.
Mais nous pouvons nous remettre dans les conditions de fonctionnement de cette perfection.
Cela devient un ART du COMPORTEMENT et de l’ACTION
POUR QUI ?
L’IMPATIENT, le perfectionniste intrépide,
celui qui se passionne pour la vie
et ne veut pas perdre son temps à l’inutile.
Celui dont la PASSION est comme un vent indestructible
que rien ne peut arrêter.
Chacune des cellules de ton corps connaît déjà le chemin de ta maison.
Il suffit de te montrer comment pouvoir y retourner…
VIENS-TU ?
PAR QUI ?
Je n'ai jamais eu de maîtres.
Mon seul guide : ma passion à retrouver ma FORCE originelle
et œuvrer avec Elle parmi les Hommes.
Cette FORCE était dans chacune des cellules de mon corps !
Son INTELLIGENCE m’a permis de voir, comprendre, sentir, entendre
au-delà des mots et des théories.
J'ai découvert que ces états sont transmissibles.
Les pratiques que je te donne te permettent de retrouver l'état du Libéré.
Fais-les et constate toi-même.
Pas de théorie.
Vois directement.
Est-ce clair ? Ne perdons pas notre temps. Sans pratiques nul ne peut progresser. La pratique n’est pas seulement s’asseoir sur un coussin ou une chaise. La pratique réelle est ta vie quotidienne.
C’est clair. Mais il est aussi si facile de s’isoler de la vie au motif de « spiritualité », d’établir une coupure entre ses sensations, visions, perceptions, issues des « exercices » de la Voie Directe et en oublier le comportement correct humain. Aussi, disant vouloir le bonheur, on active les gestes et les actes qui fabriquent du malheur.
Je dis « geste ». Un mouvement est un geste. Mais une pensée ou une parole sont aussi un geste en énergie. La pensée est de la « matière ». Elle a une vibration, donc une action. Inutile de tourner en rond dans le labyrinthe des actions, des pensées, des émotions.
Aussi, il est impératif de comprendre l’enjeu de la vie et ne pas jouer avec lui. La Voie Directe est une méthode très précise, très logique permettant d’entrer le plus vite possible dans cet enjeu primordial pour lequel nous avons été créé. En fait, par l’attitude d’esprit et du comportement, avec la Voie Directe nous entrons tout de suite dans son mouvement naturel. Nous ne tournons pas autour du pot ! Nous agissons tel que la Création nous a conçus.
Elle ne reconnaît que les « gestes », c’est-à-dire les « mouvements ». Elle ne reconnaît pas les arguties mentales et théoriques. Ce n’est pas de sa création. Elle va donc alimenter naturellement les « gestes » qui sont d’Elle. Tous les gestes de la Voie Directe sont de cette Dimension. La Création soutient donc cet « acteur » par sa Force, son enthousiasme. C’est ce qui fait que cet Art du Comportement et de l’Action soit si efficace et accélère considérablement la transformation de l’être.
Alors, pour ceux qui sont « en petite vitesse », avec une transformation lente, c’est tout simplement que vous n’êtes pas véritablement dans l’alignement de ce travail sur soi. Vous jouez avec les nouvelles sensations, visions, perceptions. Vous les ramenez à votre ancien système énergétique pour l’examiner, le transformer, le comprendre… vous n’avez pas compris qu’il s’agit d’une autre manière de vivre sans déchirure avec votre Dignité originelle. Vous ramenez tout, de nouveau, à votre cerveau analytique et raisonné. Il se saisit de vos nouvelles possibilités de compréhension et de sensation pour construire un nouveau jeu dans son système. Vous ne sortez pas de cet ancien système. Vous vous contentez d’utiliser le nouveau pour réparer, comprendre, voire conforter l’ancien…
En fait, le danger majeur est dans le développement anormal de l’intelligence raisonnée par rapport à l’intelligence intuitive. Aussi, vous n’arrivez pas à faire confiance à votre pratique. L’intelligence intuitive très sensible et mise en mouvement par les pratiques de la Voie Directe, vous fournit des indications très précises de vie et de comportement. En même temps cette vision et cette perception portent en elles une énergie énorme vous projetant dans l’action. Vous le constatez très nettement à ces moments de lucidité. Il n’y a pas de séparation entre la perception et l’action. L’énergie qui a produit la lucidité est la même que celle qui porte l’action. Il suffirait alors de laisser « les choses se faire naturellement ». Facile ! Mais vous avez ce cerveau analytique qui veut tout contrôler ! Il arrête le mouvement naturel de l’énergie pour l’examiner selon ses critères. Il ne fait pas que voler le mouvement et l’enthousiasme, qui le porte. Il vole aussi, et surtout, l’énergie qui portait le mouvement. Aussi, même s’il accepte votre action selon sa propre validation, vous êtes vidés de cette énergie que vous avez reçue. Vous êtes volés !!! Pas possible de faire repartir le mouvement. Il va falloir encore attendre un autre événement !!! Ainsi vous êtes volés de proche en proche par une partie de vous-même. L’autre partie se contente de « survivre » mais ne se développe pas.
Pourtant cela est si facile ! Faites confiance à votre pratique et vous serez alimentés en continue par cette Force de vie qui reconnaîtra vos « gestes » comme ceux conçus par Elle.
C’est cela la Vue Directe.
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LES RESPIRATIONS
Sans respiration, pas de vie et travail possible. Les deux respirations décrites visent :
* pour la première à tonifier l'organisme et lui donner la force du souffle.
* pour la seconde à décontracter l'ensemble de son organisme tonifié.
1.1. La respiration abdominale ou tonifiante :
POSITION : assis sur une chaise. Le bout des fesses sur la chaise. Vêtement rendant le ventre libre de ses mouvements. Mains sur les cuisses, les paumes se rejoignant. Dos droit. Pas de tension.
a. COMMENCEMENT :
* inspir par le nez mais imaginer que l'air vient par en dessous du nombril et non dans les poumons. Faire cet effort d'imagination et oublier les poumons.
* gonfler le ventre en inspir de manière à ce qu'il fasse un ballon. Ne pas gonfler seulement vers l'avant mais porter attention à souffler l'air sur les côtés, puis en arrière vers la colonne vertébrale et les reins.
Ne pas forcer l'inspir. Décontraction et surtout celle de la poitrine. Il faut sentir la paroi abdominale se gonfler de tous les côtés comme un pneu.
* expir en lâchant l'air, très naturellement. Ne rien forcer.
Ne porter attention qu'à l'expir, le ventre se creuse naturellement et visualiser qu'il se rapproche de la colonne vertébrale, ce qui est la réalité. Mais transformer cette réalité naturelle et inconsciente en une perception consciente. Observer sans effort et sans rien modifier. On peut ainsi percevoir ses tensions et ses réticences à lâcher l'air. Ne rien modifier; seulement percevoir et se connaître.
* faire ce mouvement d'inspir et d'expir 7 à 9 fois. Une fois est une inspir + une expir. Après l'expir, ne pas faire repartir le mouvement suivant. Respirer au moins une fois sans attention, selon son processus naturel. Cela permet au corps de se relaxer car il a fait un effort par l'attention que l'on a porté au souffle et inconsciemment l'attention a cherché à annuler les blocages et réticences du souffle. Donc il y a eu "travail". Il faut mettre fin à la guerre qui se déroule à l'intérieur du corps. Cela ne peut pas se faire en forgeant d'autres armes et contraintes pour détruire les blocages. Au contraire, ses blocages sont la richesse de son corps et de son esprit sur lesquels nous allons travailler. Plus ils seront forts, plus il y aura de l'énergie à récupérer et à transformer.
Car ces "blocages" sont utilisateurs d'une grande quantité d'énergie pour s'installer ou perdurer. C'est cette énergie déjà mise en mouvement qui sera la première "récupérée" selon le très judicieux adage populaire qui dit que faire des économies n'est pas seulement faire entrer de l'argent mais surtout empêcher de le faire sortir. Alors, faire après un "mouvement" au moins une, si ce n'est deux ou trois respirations libres.
C'est net en pratiquant : lorsque le corps reprend son souffle, il passe naturellement au mouvement suivant une fois reposé car il prend plaisir à cette respiration qui est stimulante et va conduire en quelques minutes à une décontraction interne qui sera perçue nettement par un sourire qui étirera les lèvres vers les oreilles.
Alors, quelle que soit la finalité des exercices prévus, leur durée, NE JAMAIS FAIRE L'IMPASSE SUR LA DÉTENTE SANS ATTENTION DU SOUFFLE ET DU CORPS ENTRE DEUX RESPIRATIONS CONTRÔLÉES.
b. ÉTAPE DU MILIEU :
Ce sera une autre série de 9 inspir-expir, cette réunion faisant UN "mouvement". Après la série précédente, on a bien perçu le mouvement de gonflement et de dégonflement du ventre que l'on peut assimiler à un pneu. Maintenant, on va améliorer le mouvement en dirigeant l'intrusion et l'extrusion du souffle pour que cela puisse se poursuivre dans la détente.
* en premier lieu, pendant l'inspir, on va creuser légèrement la poitrine. Cela se fait en bombant le haut du dos, entrant le cou dans les épaules et porter les épaules en avant.
Ce mouvement n'est pas prononcé. Juste une "impression". Mais on sentira que la poitrine se creuse et que le sternum entre dans la poitrine. Ce mouvement décontracte entièrement la poitrine qui subit l'effort du dos et des épaules mais n'agit en rien elle-même. On doit ressentir une détente du haut du corps par l'avant et l'air dans le ventre qui entre encore plus librement par le nombril, tout cela sans effort.
Il faut s'exercer à cette décontraction de la poitrine avant de passer au travail suivant. Donc y porter attention dans l'inspir sans aucune contraction des côtes et encore moins un mouvement prononcé du dos. Juste une "impression" de creux. Lorsque le mouvement est correct, pendant l'inspir on a le sentiment (qui est d'ailleurs une réalité) qu'il y a une boule (type balle de tennis) qui se forme au milieu du sternum. Elle est chaude et appuie doucement sur une zone sous le sternum et cela donne une sensation de bien-être et de tonification.
C'est un appui d'air sur la glande thymus, une glande endocrine très importante sur laquelle on reviendra souvent dans les explications pour définir les avantages de ce "massage" énergétique. Par cette technique, en plus du massage du thymus, il y a une attirance nette de l'air dans l'abdomen et créer le pneu globalement ne porte plus problème. Au contraire, il y a un mouvement naturel qui s'installe.
* en deuxième lieu, pendant l'expir on va amplifier le mouvement du ventre qui va vers la colonne vertébrale.
Cela doit se faire sans effort. Aussi, comme dans la première série, on va laisser l'expir commencer toute seule. Par un simple lâchage de l'air contenu dans le ventre. Pour se faire, on se contentera de redresser légèrement le haut du corps par un redressement du dos et un rejet des épaules par l'arrière.
Encore là, c'est juste "une impression". Pas de mouvement sportif. Vu de l'extérieur, on ne devrait pas percevoir cette modification du corps. Le mouvement est beaucoup plus porté par l'esprit et ses volontés que par le corps. Par la suite, après des semaines de pratiques, seul l'esprit commandera et le mouvement corporel sera infinitésimal mais le résultat sera énorme.
L'expir amorcée et commencée sans effort, on va prolonger le mouvement du ventre. En utilisant l'imagination visuelle, on va imaginer que la peau du ventre va chercher à se coller à la colonne vertébrale. D'ailleurs cette intention va provoquer naturellement un mouvement des muscles du ventre qui vont se contracter (légèrement) pour pousser la peau vers la colonne vertébrale. Ne pas forcer. Constater le mouvement des muscles qui répondent à une commande de l'attention car ce qui leur est demandé est un vieux souvenir d'avant la naissance que l'on a contrarié par la suite dans les rétentions hautes du souffle (poumons et hauts poumons) du fait des angoisses d'exister. Alors ils vont aller d'eux-mêmes si on les laisse faire en seulement donnant son accord de la tonification nécessaire. Cet accord est donné par l'attention extrême que l'on porte au mouvement.
En expirant ainsi, une fois, deux fois... etc., on percevra que le reste du ventre veut suivre. On sentira que ce placage du ventre vers la colonne vertébrale n'est pas le mouvement complet naturel. Mais il faut bien commencer par un bout et c'est cette base qui est présentement posée.
Donc à revenir constamment sur les préliminaires, à tous les stades de la pratique, car ces préliminaires sont en définitive beaucoup plus importants que le résultat. Ce dernier ne tiendra pas et ne fournira pas ses promesses dans le temps si une base réflexe ne lui est pas donnée.
On va sentir, dans l'expir souple qui pousse légèrement du ventre vers la colonne vertébrale, que la partie arrière du dos, au niveau du ventre, veut elle aussi s'aplatir vers la colonne vertébrale. Lorsque cette sensation naît, il faut impérativement la laisser se faire et même l'aider par un effort d'imagination. On a l'impression que le ventre se creuse des deux côtés, devant et derrière. Cette attention sur ces deux côtés va conduire à un effort musculaire naturel qui donnera réellement l'impression que la peau veut se coller à la colonne vertébrale et que le ventre devient "vide". On a la sensation d'une poire inversée. Le creux en bas alors que dans l'inspir, c'est l'inverse.
* Mais curieusement, et toute cette technique ne vise qu'à ce résultat, on va sentir qu'il y a un 3° côté du ventre qui intervient maintenant naturellement : le bas. La zone des parties génitales et de l'anus.
Par la suite, vous augmenterez de finesse de perception et vous constaterez que c'est une zone très précise qui commande toute la manœuvre: le périnée. Cet espace qui est presque comme un point de 1 cm² maxi entre la racine de l'ouverture du vagin et l'anus. Pour le percevoir bien, on peut le masser doucement avec le doigt ou un linge doux. On percevra alors, à travers la sensation produite, que ce n'est qu'une zone très réduite.
Pour l'instant, on n'en est qu'à une perception d'ensemble. Le bas remonte en force avec l'expir. On l'aide par une contraction des fesses et du sexe. Plus tard, ce ne sera qu'une contraction du périnée qui est la Porte de la Vie et de la Mort. Le travail sur ce point est primordial pour tous ceux qui veulent être autre chose qu'un nuage porté par les courants d'air de la vie.
Donc, porter attention à cette remontée "dans le ventre" de la zone basse et constater comment le ventre devient très conscient de la ceinture à l'entrejambe et que l'on a complètement oublié le haut (poumons... etc.). Tenir cette remontée pendant quelques instants par une contraction des fesses et des zones sexuelles.
Puis relâcher. Laisser faire quelques respirations normales jusqu'à ce que vous sentiez que votre corps est de nouveau reposé.
Ensuite, reprenez le mouvement suivant, 7 à 9 fois en tout. Se reposer longuement.
c. CLÔTURE :
Inspir, creusement de la poitrine, sentir la pression sur le thymus, expir en redressant la poitrine, aplatir le ventre vers l'arrière, aplatir le dos vers l'avant et remonter les organes sexuels. Ce processus d'ensemble se fait ensuite dans la foulée sans effort. Mais pour obtenir cette fluidité, il est important de ne pas sauter les étapes préliminaires. Donc les faire jusqu'à un mouvement sans aucun effort.
On percevra la réussite à trois symptômes :
- pendant l'inspir, la pression du pneu dans le ventre sera dilatante et agréable. On percevra alors mieux la pression de la petite boule sur le sternum et cette pression conduit à une décontraction manifeste de l'esprit et de toute la partie haute du corps.
On se sentira comme une poire avec le renflement en bas.
- pendant l'expir, on aura le sentiment que le ventre devient une véritable main et que l'on peut "enfin !" agir selon sa volonté. Cette main va d'ailleurs presser et décompresser les organes internes et faciliter les transits intestinaux et éliminer les constipations. On se sentira comme une poire avec le rétrécissement en bas.
- Mais le bénéfice manifeste et final, se sera l'impression de détente et de force qui se répandra dans le corps. Les lèvres vont sourire naturellement et on aura l'impression d'une grande force interne dans le ventre. Ce ne sera pas qu'une impression. C'est une réalité. On le constatera si on se lève et que l'on marche un peu. Il y aura une stabilité du mouvement insoupçonnable avant.
Enfin, lorsque l'on est à l'aise, on peut faire de légères rétentions du souffle autant en expir qu'en inspir. L'objet n'est pas de retenir mais de détendre le corps de ses mouvements. On perçoit alors qu'il y a encore une possibilité de remplir ou vider encore plus le ventre. Il faut le faire.
Cette pratique a beaucoup d'intérêt pour l'instant pendant l'inspir afin de vérifier et perfectionner la pression d'air sur toute la périphérie de l'abdomen et principalement côté reins. Alors ne pas hésiter à parfaire cette "chambre à air" pour la gonfler au maximum d'une manière régulière et harmonieuse.
Il peut y avoir plusieurs étapes de rétention-reprise. Après une rétention-reprise et un léger repos, on peut constater qu'il est encore possible d'en faire une 2°... puis une 3°... etc. C'est affaire personnelle et tout doit toujours se faire dans la décontraction.
Toute recherche d'effort ou de performance serait nuisible autant à la technique qu'à la mémoire du corps. Sachez que cette dernière est toujours en alerte. Inutile de lui donner des notions fausses. Au contraire, il faut la rassurer. Qu'elle comprenne bien que l'on n'est plus en train de jouer la même musique, celle qui lui a déjà donné la nausée. Pour ce faire, elle doit enregistrer l'absence de "vouloir autoritaire". Elle s'assouplira et ouvrira ensuite ses tiroirs pour vous laisser voir votre passé. Elle enregistrera alors votre technique, son processus et vous le reproduira avec une exactitude étonnante. Donc s'abstenir de toute performance. Ce n'est pas parce que "hier"... qu'aujourd'hui doit être identique.
1.2. La respiration branchiale :
Laisser le ventre en l'état de dilatation et de réceptivité auquel vous l'avez porté. Nous allons le parfaire par le haut du corps pour aboutir à un Tout étonnant. Vous constaterez.
Vous savez ce que sont les ouïes des poissons par lesquelles ils respirent. Nous allons nous en fabriquer au sternum et dans le dos. C'est par là que nous allons respirer. La respiration devra être TRÈS légère. Vous faites donc entrer un filet d'air très doucement.
1. Imaginez que vous avez deux ouïes de chaque côté du sternum. Au milieu en général mais en particulier, situez-les à un endroit où vous auriez une contracture particulière.
Vous venez de faire un effort sur le thymus. Il se pourrait que vous ayez une pression dans cette zone. Elle montre que vous avez bien su entrer la poitrine dans l'exercice précédent. Le thymus est légèrement douloureux comme le serait n'importe quel muscle que vous auriez fait travailler sans qu'il en ait une longue habitude. Donc utilisez cette "fausse douleur" dans l'exercice présent.
Je suppose que vous avez la possibilité de travailler des deux côtés en même temps. Les deux ouïes. Mais si cela vous pose problème ou difficulté, faites d'abord un côté, puis l'autre pour enfin terminer avec les deux ensemble. Cela vous permettra d'ailleurs de vérifier la différence entre le côté respiré "ouïe" et celui encore en attente de votre travail.
2. En inspir, vous allez imaginer que l'ouïe s'ouvre. Lentement et très souplement. Vous constaterez rapidement une légère résistance dans l'ouverture de l'ouïe. Arrêtez immédiatement et expirez. L'ouïe se referme d'elle-même sans effort.
Recommencez plusieurs fois mais arrêtez immédiatement à la perception de la petite résistance. Ne forcez jamais. Vous détruiriez tout le bénéfice de cette pratique.
Lorsque vous êtes à l'aise et que vous sentez bien "l'arrêt", vous inspirez, arriverez à la résistance mais maintenant vous retiendrez le souffle. Vous laissez l'ouïe se refermer. Puis vous ré-inspirez et l'ouïe s'ouvre de nouveau. Vous arrêtez à la résistance. Étonnant, elle s'est reculée !
On recommence. Inspir, résistance, retenue..... inspir, résistance, retenue... Jusqu'à ce que vous ne puissiez plus inspirer sans faire un effort.
Lâchez tout et respirez normalement.
Vous avez constaté à chaque fois qu'il y a un recul du blocage de la respiration. Maintenant, en respirant normalement vous avez l'impression que votre capacité respiratoire est très augmentée. Vous avez même la sensation que vous avez un corset sur la poitrine et que maintenant ce corset est articulé aux clavicules. À chaque respiration il se soulève sur ses charnières et libère votre devant de poitrine.
Travaillez jusqu'à ce que vous sentiez que le corset se soulève presque à l'horizontal sur ses charnières fixées aux clavicules.
Repos et respiration normale.
Constatez la différence et le bien-être. Inutile d'épiloguer. C'est un fait. La cage thoracique n'est plus un obstacle à la respiration. On peut la dépasser largement et vous entrez dans le monde de la respiration énergétique.
3. Mais il faut parfaire cette respiration et équilibrer toutes les faces de votre corps. Alors on passe au dos. Les deux ouïes sont au milieu du dos, sous les omoplates. Même procédure. Charnières aux épaules.
La sensation produite est comme une carapace d'insecte qui se lève et vous libère entièrement le dos de son poids et de sa contrainte.
4. Si vous réunissez les deux états de libération, avant et arrière, dans simplement les respirations normales, vous constatez que le souffle a acquis sa Liberté.
Vous allez ajouter à cette nouvelle sensation du haut du corps celle de liberté que vous avez acquise en bas du tronc par la respiration abdominale.
Respirez, constatez et prenez plaisir selon votre rythme.
5. Ensuite, levez-vous et marcher lentement. Bougez. Tendez une jambe. Posez le pied. Tendez un bras. Saisissez un livre, un objet... etc. Constatez la transformation. Maintenant il y a de la force et une certaine lourdeur. C'est la sensation d'une Présence. Vous commencez à être à vous-même. Sans Elle, pas de travail et de progression possible. Nous travaillons dans le concret, le matériel. L'Énergie, c'est de la matière, c'est du poids. C'est ce qui vous permettra de progresser pas à pas en sachant ce que vous faites.
Vous n'êtes pas encore très loin. Vous avez toujours le rivage de l'ancien à portée des doigts et du cœur. Mais il y a autre chose dans la main : une possibilité de constituer une barque.