QUE regarder ?
Bientôt vous aurez toutes les explications « hautement spirituelles » dans les magazines scientifiques. Les savants se sont récemment rendu compte qu’un objet, regardé par un œil humain, modifiait son rayonnement. C’est le grand « mystère » de toutes les spiritualités : REGARDEZ-MOI ET VOUS SEREZ LIBÉRÉ !!!!
Ils ont raison. Mais seulement sur le principe physique, que l’on pourrait aussi appeler « énergétique ». Rayonne sur toi ce que tu regardes. Mais ce que tu regardes est-il libérateur ? Son rayonnement va-t-il produire sur toi une modification essentielle à ton entendement, ta lucidité, le mouvement des cellules de ton corps ? Alors il convient d’être très précautionneux de ce que l’on regarde !
Dans la Voie Directe, le regard est un moyen essentiel. Que regardes-tu ?
Très naturellement tu regardes ton émotionnel, ta souffrance, ta vie ancienne puisque ce sont les bases de tes sensations et perceptions. Tu es bien obligé de faire avec ce que tu as sous la main. De plus, tout l’attirail thérapeutique humain te pousse dans ces études. Alors c’est cela qui rayonne sur toi, imbibe ton corps énergétique. Tes chances de te tirer d’affaire et d’échapper à ta souffrance sont très minimes. C’est le poison lui-même qui s’examine avec son propre outil de fonctionnement qui est la pensée.
Dans la Voie Directe, nous ne regardons pas le malheur du monde et ta souffrance. Bien sûr que tu es venu dans cette Voie car tu souffres. Ceux qui viennent par amour sont rares. Mais nous augmentons la tonicité énergétique de l’être pour pouvoir ouvrir très vite les mémoires ordinaires et profondes. Les « ordinaires » ont engrangées les faits de la vie. Les « profondes » ont en elles toutes les informations de l’Univers, comme d’ailleurs les scientifiques savent déjà. Leur formulation est : chacune des cellules du corps humain contient la totalité de la connaissance de l’Univers.
Que cherchons-nous dans ces mémoires ? : toute la beauté de la Création et de toi-même. Tu sais alors comment tu fonctionnes, d’où tu viens et ce que tu as prévu de faire sur cette Terre comme œuvre personnelle. Ensuite, c’est cela que tu regardes dans chaque événement, chaque geste de la vie. Alors cette Force de Vie rayonne sur toi et te soutient dans ton action.
Tu construis ta nouvelle maison, ton environnement nouveau, ta nouvelle respiration dans l’ancien espace.
Tout ce que je t’ai dit dans les enseignements précédents prend tout son sens. Il est si attirant d’utiliser cette énergie nouvellement libérée des cellules de ton corps par les techniques de la Voie Directe pour examiner, comprendre l’origine et le développement de ses souffrances ! Toute ton éducation et tes envies de « comprendre » vont te pousser à ce détournement d’énergie. Alors tu perdras le bénéfice de ces pratiques. Très exactement tes cellules du corps perdront le bénéfice de cette énergie libérée d’elles car le retour attendu ne se fera pas. Tu rentreras à la maison les mains vides. Ton énergie aura été dérivée vers le cerveau analytique. Tu ne pourras progresser profondément à ta liberté. Le système émotionnel sera toujours dominant. Ton cerveau biologique travaillera donc avec lui. Tu sauras au fond de toi qu’il existe une autre manière d’exister, mais ton corps sera dans l’incapacité de la mettre en mouvement et application. Techniquement infaisable !
Alors que vas-tu regarder ? C’est très facile. Mais c’est aussi très difficile. Seuls les courageux et les intrépides peuvent remplir ce challenge. En effet, il faut tant aimer cette nouvelle manière de vivre, de respirer qui met en relation directe avec ce qui est le plus intime en soi, pour ne plus regarder « l’ancien », ses réactions, ses modifications, voire sa destruction. N’être intéressé que par ce nouveau palpitant !
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LA CONSTITUTION DU BOL
Assis confortablement, le dos droit, sans raideur.
1. On inspire dans le bas du ventre, sous le nombril, dans la zone du TAN TIEN. Souplement mais avec lenteur et durée. Lorsque le passage direct du souffle se fait naturellement et sans effort, on va diriger ce souffle dans des zones précises du ventre. D'abord sur la partie avant. L'opération est réussie lorsque l'on sent que le souffle pousse franchement la paroi abdominale alors que le reste de l'air gonfle normalement le ventre.
Alors, on passera en poussée sur la partie arrière jusqu'à ce que l'on sente que la paroi du ventre pousse sur la colonne vertébrale, le reste du ventre se trouvant en simple poussée normale.
Ensuite, pousser le côté gauche du ventre, puis le droit.
Lorsque l'on a mis en activité les quatre zones principales du ventre, faire entrer le souffle en poussant dans ces quatre directions à la fois. Cela se fait aisément par un souffle lent et long que l'on dirige par une poussée à partir du centre allant vers la périphérie. Deux à trois fois pour avoir la certitude que le ventre se gonfle bien, puis cesser et passer à une respiration normale. On devra alors constater que le ventre a plus d'ampleur, plus de tonus et que même le souffle aimerait reprendre cette respiration légèrement forcée. Il est alors temps de passer à la deuxième étape.
Si vous n'avez pas cette sensation d'ampleur et de bien-être, recommencez. Pas la peine de continuer avec des bases erronées ou incertaines.
2. Il s'agira de procéder de la même manière, mais cette fois avec l'expir. C'est l'expir qui va devenir prédominante, lente, forte et longue. L'inspir sera plus courte que la précédente action (en 1) mais vous remarquerez que le souffle a acquis de l'habitude comme aussi le ventre à se dilater. Elle se fera donc naturellement et sans effort, assez rapide.
Donc expir centrale deux ou trois fois, puis ensuite sur l'avant, l'arrière, les côtés.
3. Vous remarquerez un fait très important : la résistance à l'action... En effet, lorsque vous expirez fortement, il se crée une résistance musculaire à cette action. C'est comme si les muscles tentaient de maintenir et faire barrage à ce souffle. C'est ce côté naturel qu'il faut développer et rendre encore plus conscient. C'est cette résistance qui va vous permettre de mettre en place votre structure et lui donner suffisamment de force. Elle se maintiendra au-delà du temps de votre pratique.
Cette résistance naît naturellement en refus d'une modification de la structure déjà en place. En fait, le principe constant de chaque structure est de se maintenir, donc de préserver une stabilité (parfois chèrement acquise). Il y aura toujours barrage au nouveau. Pourtant, c'est ce nouveau qui seul peut apporter les modifications indispensables à l'évolution.
Nous allons nous servir de cette résistance naturelle. Il s'agira, dans l'expir longue et régulière, de provoquer une plus grande résistance par une poussée encore plus volontaire et forte de l'intérieur. Lorsque cette relation de couple (poussée interne et résistance externe) sera bien perçue, on augmentera alors la résistance externe par une plus grande concentration sur elle.
Cette concentration supplémentaire sur l'action de la résistance ne peut se faire que lorsque le mécanisme de la poussée interne est bien positionné et peut se faire tout seul.
Donc, on pousse le souffle à l'intérieur du ventre en créant en même temps une poussée extérieure contraire comme une main qui voudrait résister en poussant sur le ventre (mais ne pas utiliser votre propre main car ce serait pousser contre votre propre énergie). Si au commencement une autre personne peut vous aider en poussant, effectivement, sur votre ventre aux endroits précis de votre travail (devant, derrière...), le mécanisme doit pouvoir se faire rapidement par l'action de votre propre effort. Vous poussez alors autant de l'intérieur que de l'extérieur.
4. Très curieusement, vous constatez que plus la poussée volontaire extérieure sera forte plus instinctivement et naturellement la poussée interne sera puissante. Donc, plus vous serez à l'aise dans le mécanisme interne de poussée, plus vous porterez votre effort sur la résistance externe afin d'en augmenter la puissance. Votre réponse interne se fera naturellement et sera directement liée à la puissance de l'action externe. C'est un point capital à percevoir. Au passage, cela vous aidera sûrement à relativiser "l'inconvénient" des agressions. Du moins je l'espère, car tout ce travail ne sert à rien si c'est pour rester en circuit fermé, sauf à se faire plaisir avec des sensations nouvelles et un sens plus important d'exister et de se sentir bien. Mais soyez bien assuré que lors de la tempête, ces petites satisfactions ne suffiront pas. Un proverbe de marins bretons dit que : " lorsqu'il fait beau c'est ma petite sœur qui conduit le bateau ". Mais ne soyez pas maso !
En prolongeant la pratique au-delà d'une dizaine de respirations, vous constaterez que la poussée interne, une fois bien mise en place, sera toujours plus forte que la résistance externe. Il n'y aura donc pas une situation d'équilibre mais de gains.
5. L'installation de la ceinture.
Inspir longue et poussée sur la zone supérieure du ventre. Se concentrer sur une largeur de quelques centimètres (3 à 5) au niveau du nombril. Lâcher l'expir sans forcer. Recommencer trois fois à cinq fois. Au bout de ces respirations, vous devez sentir qu'il y a une résistance très localisée sur cette bande. C'est le début de la perception de la ceinture.
Ensuite, avec la même inspir longue, au lieu de lâcher l'expir tout de suite, vous allez retenir votre respiration (ce que l'on appelle : bloquer) en poussant fortement sur cette zone entourant la taille. Encore trois à cinq fois. Ce doit être suffisant pour constater que cette zone prend de la force et il y a une véritable impression de ceinture.
Enfin, l'inspir cherchera toujours à être longue et forte, on bloque quelques secondes avec un effort et on ajoute la force de l'expir contre cette ceinture. Encore trois à cinq fois. On perçoit alors un renforcement considérable de cette ceinture.
Donc le processus complet est :
* inspir longue et forte sur la zone circulaire sous le nombril. Poussée de l'intérieur.
* bloquer l'inspir et forcer fort contre cette zone. Poussée de l'intérieur.
* expir courte mais très forte en opposition à cette zone. Donc une poussée venant de l'extérieur.
Le circuit est réussi lorsque qu'en respiration normale et souple, tout en sentant bien l'ensemble du ventre déjà tonifié par les respirations initiales, vous percevez nettement que ce ventre bénéficie d'une zone circulaire très forte et rigide en sa partie haute. Généralement une largeur de 3 à 5 cm en dessous de la taille. C'est la raison de son nom : une ceinture.
L'exercice est réussi lorsque la présence de cette ceinture se maintient ensuite avec des respirations normales et dans la vie quotidienne.
6. L'installation du bol.
À partir de cette ceinture nous allons renforcer les parois latérales du ventre, bien au-delà de ce que fournissaient les premières respirations. Cela va se faire en bloquant le périnée. C'est son ouverture qui empêche l'énergie d'aller dans les circuits du dos : dès son pompage dans le Tan Tien, elle part directement dans les jambes et s'évacue dans la Terre.
Fermer le périnée dans cette pratique tout en partant de la ceinture, ce n'est pas facile. Alors, pour court-circuiter cette difficulté, on cherche à partir du périnée fermé et remonter vers la ceinture. Effectivement, c'est plus facile de "sentir" le bol se constituer en partant d'un point fixe fermé vers une zone circulaire forte. Seulement, en cas de tempête dans la vie, il sera absolument impossible d'arriver à le fermer correctement pour qu'il serve de levier à la pratique et à constituer le bol. La peur ne fait pas que donner des ailes, elle donne aussi la chiasse. Vite aux toilettes !
Donc, quand la mer est mauvaise et qu'il y a perturbation importante à l'intérieur du corps, seule la ceinture pourra être constituée par une respiration forte bloquant sur le haut du ventre. À ce moment, il ne sera même pas utile de faire une opposition externe pour aider à sa constitution. L'environnement opposant fera lui-même l'affaire. Il n'y aura alors qu'une très forte poussée du souffle de l'intérieur en inspir et blocage, ou tout simplement en expir longue et puissante. À ce moment, vous ne chercherez d'ailleurs pas à choisir. Le mécanisme se fera tout seul. Sur inspir ou expir ou blocage ? : sans importance.
Mais pour que ce "sans importance" fonctionne, il est impératif de "s'entraîner" correctement.
Donc, vous partez impérativement de la perception et de la constitution de la ceinture.
Ensuite, vous serrez les fesses (plus tard vous saurez travailler plus finement). Serrage doux.
Sur ce serrage doux, vous inspirez dans le ventre, globalement. Vous sentez déjà qu'il y a deux zones de perceptions : le périnée en bas, la ceinture en haut. Alors, vous serrez franchement les fesses et vous expirez fortement à l'intérieur du ventre. Vous constatez alors que naturellement cet effort produit une réaction dans la ceinture qui s'agrandit vers le bas. Au bout de quelques respirations, c'est net. Il y a une paroi rigide qui part de la ceinture et qui se ferme sur le périnée.
L'exercice est réussi lorsqu’en reprenant des respirations normales, l'ensemble du bol est fortement constitué et se maintient. Cette présence peut rester d'ailleurs des heures.
7. La vérification de l'état du bol et son maintien.
Vous avez un bol dans le ventre qui pousse vers les parois abdominales. Le bol voudrait s'agrandir sous la poussée de l'air interne. Les abdos résistent. La conséquence est le renforcement du bol.
Maintenant en simple respiration vous pouvez sentir le bol et son maintien; ce n'est pas de l'imaginaire.
Pour le renforcer, il suffit donc d'augmenter la contrainte extérieure. Mais n'allez pas trop loin ! Contentez-vous de sentir un ventre fort, même très fort. Tapez dessus ! ça doit amortir comme une peau de tambour et aucune douleur transmise à l'intérieur du corps.
Le bol est là; faites le tour du propriétaire par l'intérieur. Inspir ou expir : sans importance. Avec la respiration, poussez du plat de la main ou du poing fermé sur les parois, côté interne, pour vérifier sa consistance. N'oubliez aucune zone, vérifiez qu'il n'y a pas de trou. S'il y en a un, refaire une respiration forcée dans la zone.
N'oubliez pas de vérifier que le périnée se ferme maintenant bien. Appuyez dessus de la même manière; rien ne doit sortir.
Puis enfin, quand tout est là et bien formé (dans quelques semaines la fabrication du bol sera presque instantanée) sentez comme tout est chaud et protégé à l'intérieur. Vous pouvez avoir des perceptions de mouvements de matières chaudes et colorées; c'est une réalité perceptible. Ce bol, cela deviendra de plus en plus, d'une manière constante, le creuset de toutes vos décisions, le point de départ de toutes les actions. Nous y brûlerons prochainement les résidus des émotions négatives qui vous bloquent encore.
Mais maintenant, sentez comme le Tan Tien se sent bien dans ce foyer. Il est à peu près au milieu et, content de se sentir en sécurité, il vous permet de le manipuler plus facilement (main : manipulation; laissez de côté la définition culturellement défavorable). Prenez-le entre les doigts, massez-le. Sentez sa consistance, voyez sa coloration et son rayonnement.
Alors, vous êtes prêt pour la finale : faire tourner les forces dans le bol par la boucle. Pas la peine de vous concentrer beaucoup. Tout est déjà dans le bol et ne cherche maintenant qu'à fonctionner. Alors inspir dans le dos, expir par-devant, retour au bol; puis on recommence. Faites aussi le 8 par vos jambes.
Continuez jusqu'à ce que vous sentiez un plaisir qui s'installe dans le corps, un contentement qui relègue à l'arrière plan vos histoires culturelles (famille et tout le bazar). D'ailleurs, vous avez peut-être commencé la pratique avec des inquiétudes, peurs ou problèmes. Dites nous maintenant où ils sont ? Vous êtes certains qu'il y en a encore ?
Vous pouvez maintenant vaquer à vos occupations familières. S'il y a un problème qui se lève, faites le bol instantanément par une pression sur la ceinture. Je conseille l'expir forte en cas de problèmes forts. Le reste se fera naturellement et vous constaterez la présence du bol. Il brûlera l'angoisse qui était en train de vous emporter. Mais il ne réglera pas votre problème pour cela ! Mais vous pourrez maintenant l'aborder sérieusement.
UTILISATION URGENTE DU BOL
Vous allez être sensible à des mouvements de peur. Pour la contrôler et la faire rapidement disparaître, il est possible d'utiliser le "bol". Donc apprenez-le bien, car ce n'est pas au moment où vous serez soumis à ces émotions négatives qu'il sera temps d'y penser.
J'insiste ! La ceinture est primordiale. J'espère que vous aurez vite une perturbation très émotive pour vous rendre compte de cette importance, seul moyen pour obtenir une certitude matérielle. Devant des perceptions fortes et immédiates qui la dépassent, la pensée se tait. C'est la raison pour laquelle elle tente d'empêcher la mise en activité des mécanismes de perception : elle le fait par l'amortissement des faits et l'introduction de la peur. Aussi, ne jamais chercher à atténuer les faits et la peur, on l'acceptera comme le mécanisme incontournable.
Donc, si une émotion très intense se répand dans votre corps, il y aura une véritable invasion de différentes forces qui conduira à un état de choc énergétique. Vous ne comprendrez plus ce que vous êtes, il y aura des flux immenses qui électriseront votre corps empêchant votre esprit de se ressaisir. Vous serez entièrement déstabilisé dans votre être le plus profond, et il n'y aura plus aucune place pour agir. D'ailleurs, il ne sera plus question d'action; vous ne vous tiendrez plus !
Alors comme seul secours, tel le noyé qui a seulement un anneau pour ne pas couler, vous aurez la ceinture et vous pousserez dessus de toutes vos forces. La manière importera peu. Quand il y a urgence on ne demande pas si le verre est propre !
Alors, vous pousserez de l'intérieur sur exclusivement la ceinture car il n'y aura aucune possibilité d'agrandir votre volonté au-delà de ces 3 à 5 cm autour du ventre. Vous pousserez ! Et il se passera quelque chose d'extraordinaire au bout d'une à deux minutes, pas plus. Les flux d'énergie qui vous emportaient et vous ont peut-être même fait hurler, vous les sentirez très distinctement attirés par cette ceinture. Puis elle les fera disparaître.
C'est exactement ce processus qui se passe : la ceinture attire comme un aimant les énergies perverses. Vous le constaterez physiquement; vous "verrez" au sens propre du terme, à l'intérieur de vous, tout ce drainage vers cette zone et parallèlement vous constaterez la libération de votre thorax, de votre cœur et de votre tête. Vous aurez de nouveau conscience d'eux et vous pourrez agir, ce que vous ne pouviez pas une minute auparavant complètement emporté par la tempête.
La ceinture aura "avalé" ces énergies. Ce sera votre première constatation par le retour de votre volonté.
Et la seconde constatation sera encore plus extraordinaire. Vous constaterez que vous êtes plus fort qu'avant ! La ceinture n'aura pas seulement épuré votre corps de l'énergie perverse mais en surplus elle vous aura fourni une vigueur supplémentaire. Ce gain va d'ailleurs vous porter naturellement à l'action.
Quelle est la raison à ce gain ? Là nous entrons dans un monde très sérieux d'une puissance extraordinaire : la transformation des énergies. Beaucoup de techniques sont des "épurations". Celle-là est une "transformation". C'est celle qui ne vous fera plus craindre les poisons car vous connaîtrez l'antidote.
Ce qui s'est passé est que les efforts que vous avez exercés dans votre ventre pour constituer la ceinture, ont activé très puissamment le TAN TIEN qui a répondu immédiatement comme si on lui apportait de l'énergie à raffiner. L'origine, il s'en moque. Lui, il a besoin de gazoïl. Alors en attirant l'énergie que véhicule l'émotion négative dans sa sphère immédiate d'action de raffinage (le bol) par l'intermédiaire de la ceinture qui a fonctionné comme un aimant, il a récupéré l'énergie. L'émotion négative, pour sa part, est repartie d'où elle venait, c'est-à-dire au néant, faute de puissance pour se maintenir.
Il faut en effet bien comprendre que toutes pensées, émotions et autres ont besoin d'une force de déplacement et de maintien : c'est l'énergie. L'énergie n'est ni bonne ni mauvaise. C'est l'énergie tout simplement. Elle va servir au fonctionnement d'un véhicule. C'est le type de véhicule qui importe et qu'il vous faudra toujours choisir avec grand soin. C'est l'objet principal des grandes discussions religieuses de toutes les époques et toutes les traditions : que choisir ?
Je vous ai déjà dit, lorsque vous avez un choix important à faire, de vous poser franchement et sans détour la question "est-ce que je m'aimerais comme cela ?", "Est-ce que je m'aimerais là-dedans et dans cette action ?....". Cela ne voudra pas dire que vous prendrez la meilleure des décisions (bien que cette manière de procéder vous conduise le plus souvent à ce qui est très souhaitable pour vous et le maintien de vos forces) mais au moins vos bêtises seront les vôtres et c'est la seule démarche susceptible de vous perfectionner. On n'apprend jamais rien en chutant sur les bêtises des autres, sauf à comprendre qu'il aurait mieux valu faire les siennes, mais c'est beaucoup de temps perdu. C'est aussi l'un des moyens de court-circuiter toutes les formulations religieuses de "bien et de mal" qui encombrent l'être énergétique depuis des millénaires et l'auto-conduisent à des réponses stéréotypées.
Donc, vous récupérez l'énergie du véhicule perturbateur et avec ce gain vous faites démarrer le vôtre qui va avoir une réserve bien supérieure à ce que vous obtiendrez par des introspections interminables ou des épurations.
Même si l'énergie perturbatrice ne vient pas à proprement parler de l'extérieur mais monte de votre intérieur, le processus est le même car cette énergie interne est un emmagasinage de "l'ancien" qui est venu un jour de l'extérieur. Il n'y a donc pas fondamentalement de différence entre l'extérieur du moment et le souvenir.
Alors, en acceptant les situations fortes pour vous permettre de constater la réalité matérielle de cette structure de transformation de l'énergie, car seule l'action peut favoriser la connaissance, vous repousserez de proche en proche cette vieille garce que l'on appelle la peur et qui est le fléau de toute recherche de grandeur et qui, en définitive, fait plutôt choisir l'échec que "grandir".
Car grandir entre dans le monde de l'incertitude alors que la peur vous ramène à ce que l'on connaît. Et c'est le piquant extrême et risible de la situation : on arrive dans le monde de la sécurité en entrant pleinement dans l'insécurité. C'est si risible que celui qui "voit" globalement la première fois l'énergie en action et son mouvement, éclate d'un rire tonitruant en constatant l'énorme escroquerie montée par la pensée. En fait, cette dernière ne fait que vous poser des problèmes en vous assurant qu'elle est la seule à pouvoir les résoudre. Celui qui "voit" est suffoqué par la constatation que "c'était si simple et si près !".
Donc, la ceinture en premier. Dès "la récupération" c'est-à-dire deux minutes plus tard, le bol se constituera de lui-même car il y aura une réponse du TONG à la puissance nouvelle du Tan Tien. Il sera aspiré par lui et se fermera par automatisme. Donc le bol se constituera machinalement.