Soumission

 

« Pour que la soumission ne soit pas

une porte de sortie à la souffrance »

Christian

 

 

La soumission a différents visages...

 

Elle peut être soumission à l’espace extérieur : c’est laisser quelqu’un d’autre, une autorité, un groupe, décider pour soi, c’est être une personne de seconde main... c’est la soumission à des théories, des règles, des rêves d’un autre ou collectifs...

Elle peut être soumission à l’espace interne: c’est être soumis à ses émotions, ses rêves, ses peurs...

 

La soumission alimente cet espace qui ferme, et ce, souvent par ignorance, par plaisir à se faire du mal, par indifférence : ne pas se sentir concerné par le corps total de l’humanité dont on se croit séparé, par désespoir: baisser les bras, par l’oubli de ce pourquoi on a un corps, par envie de tranquillité, par peur d’être ce que l’on EST : fuir de la Réalité...

 

Ne plus se soumettre, ne plus subir, redevenir une personne de première main i.e. qui décide par elle-même, en harmonie avec l’intention originelle, c’est savoir dire « NON » à un espace qui ferme, un espace avide d’énergie, qui dévitalise, et ne plus l’alimenter...

C’est une décision personnelle à ne plus suivre ses attirances externes comme internes... C’est du courage parce que les réflexes du corps ne suivent pas aussi vite que la décision... Il a besoin de son temps pour enregistrer le changement... C’est du travail pour préparer le corps à fonctionner différemment...Inquiet par l’insécurité de cette nouveauté, le cerveau reptilien ne va pas laisser faire et peut être habile pour transformer en nouvelle règle le respect de l’espace de la Dignité...

 

Ne plus se soumettre, c’est un « OUI » franc et sincère à la Dignité...lui faire de la place et la laisser œuvrer... Suivre la Dignité ne peut se faire que dans un acquiescement, une douce obéissance choisie, consciente, consentante...

 

Ne plus se soumettre,

c’est ne plus avoir peur du poison

parce qu’on a trouvé l’antidote...

 

 

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 Conflit

 

« Grandir,

c’est accepter le conflit ».

Christian

 

 

« Donc inutile d’entrer en guerre contre ton espace. La guerre viendra toute seule suffisamment vite ! Pourquoi ? Tu n’es pas tout seul dans cet espace. Les autres existent aussi. Les modifications de regard, comportement, rayonnement que tu amènes ne leur fera peut être pas plaisir. Ils réagiront ! Si tu es serein et stable dans ta propre compréhension, le conflit ne sera pas destructeur pour toi, même s’il est inconfortable. Tu acceptes cet inconfort, que tu espères passager, car tu n’as pas envie de retourner à l’ancien système ».

Randonnée 17 

 

*

 

« Mais pour arriver à cette situation d’humour, cet état d’humour par rapport à toi-même, tu dois d’abord regarder avec beaucoup d’attention l’action de l’extérieur sur toi, c’est à dire la reconnaissance que tu attends des autres, et cela va effectivement poser un problème de conflit, parce que si toi dans ta recherche, tu ne vas pas être en conflit avec les autres, les autres vont être en conflit avec toi, parce qu’ils ne vont plus te reconnaître, et ils diront « tu ne fais plus partie de nous » « tu ne fais plus partie de la famille ».

 

Regarde les choses tranquillement, sans juger, mais sache que l’auto-libération passe par la destruction complète du phénomène de la reconnaissance installée par l’homme, en conséquence immédiate de la première loi énergétique.

 

Donc tu ne peux progresser sans l’acceptation du conflit, c’est important, excessivement important, parce que dans ce conflit que l’autre aura vers toi, alors que toi, tu n’es pas en conflit avec lui, tu ne devras pas utiliser le système réactionnel de défense, d’agression habituel… autrement tu vas te retrouver dans tout l’ancien mécanisme de création de l’objet énergétique émotionnel. »

Christian

 

 

 

« C’est cette activité noble qui va conduire doucement dans la Perfection Originelle par la pratique constante de sa Dignité Originelle.

Et c’est ainsi que dans le cercle externe de la connaissance on ne peut pas évoluer sans accepter le conflit.

Les autres vont être en conflit avec toi alors que tu ne l’es pas avec eux, mais ils ne le sauront pas. Dès que tu dépasses leurs limites de compréhension, dès que tu dépasses l’élasticité de leur système, de leur centre orgueilleux, alors tu es un adversaire, tu es un élément perturbateur, dangereux. Et ils vont chercher à briser, expulser ce danger, c'est-à-dire toi. Et ce n’est pas facile de savoir dire non. Parce que l’esprit, le flux de la jouissance est toujours à la recherche de la sécurité. Il est difficile de vivre dans l’insécurité ».

Christian

 

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« L’atmosphère s’imprègne de Stéphane, ce petit môme qui ne savait pas dire NON,

mais qui avait du courage à revendre.

Mais ne pas savoir dire NON est la pire des choses. L’énergie fout le camp.

Ne reste plus qu’une respiration si menue qu’elle peut s’éteindre à tout moment... »

Homme Tigre 34

 

 

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Savoir dire « non »

 

 

« Le défi est de savoir dire « non »

et « pourquoi » ! » 

Christian

 

 

Savoir dire «non»...ça parait tout simple... mais quand la situation est là, les réflexes du corps sont présents aussi... et ce que l’on sait qu’on ne doit pas faire se volatilise : on le fait quand même... s’il y a eu un flash de lucidité, elle est enfumée immédiatement et c’est l’aveuglement... l’attirance est irrésistible vers l’ancien qui semble sûr parce qu’on le connait... cela parait même évident... on ne voit pas le piège se refermer...

 

Alors, il est important de REGARDER ce que l’on veut vraiment, et de SE DÉTERMINER, on sait alors pourquoi on dit « non », on a la force de le dire et de le faire...

 

Quand on tombe sans cesse dans les mêmes trous... vient un jour l’envie d’en arrêter avec cette force à se faire du mal... et faire cesser son pouvoir d’attraction est du courage... Ne plus respirer avec cette vieille copine ne va pas lui plaire et elle ne va pas se laisser faire !!!!!...

 

Dire « non » devient un défi parce que c’est prendre le risque insupportable pour le cerveau reptilien de quitter la sécurité de ne plus être reconnu, l’autre n’y trouvant pas son compte... c’est aussi dire « non » à ses anciens réflexes et ne plus se reconnaître, la propre image de soi se dilue... l’incertitude et l’insécurité qui l’accompagnent, se présentent...

...AÏE... AÏE... AÏE... AÏE... AÏE !!!!!!!!

 

Cela ne peut se faire sans la Présence en soi et la respiration avec cette Présence...

 

La sincérité a dire un vrai « non », un « non » franc, déterminé, sans agressivité, sans violence... libère l’espace, enlève un poids qui nous encombrait alors même qu’on ne soupçonnait pas sa présence...

 

Dire « NON » à ce qui est faux,

un « NON » réflexe du corps,

C’est dire « OUI » à la Liberté, à la Vérité...

 

 

*

 

« Puis doucement, il se retourna et vint porter les nouvelles au Roshi.

Il n’avait aucune peur des reproches de n’avoir pas délivré le message.

Une Force plus grande que la peur était en lui et

lui donnait la Puissance de savoir dire « non » ».

Homme Tigre 75